La manifestation du 1er mai a amené son lot de répression.
Comme depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, et dans la lignée du 1er mai de l’an passé, l’État s’en prend à toutes celles et tous ceux qu’il considère comme ennemis de l’ordre.
Le sale travail des flics est suivi de celui des procs et des juges.
En plus des habituels outrages et violences contre les flics, des intentions sont criminalisées massivement à travers notamment le chef d’inculpation de participation à un groupement en vue de la préparation de violences. Sur cette base, tous les manifestants sont de potentiels inculpés.
Pour poursuivre les luttes entamées dans la rue, il est nécessaire de s’organiser collectivement face à la justice.
« En garde à vue ou dans les couloirs du tribunal ; nous n’avons rien à déclarer. »
S’organiser collectivement signifie adopter des réflexes communs, que ce soit avant, pendant ou après les manifestations et procès. Partager et diffuser nos connaissances liées au fonctionnement des rouages de la répression permet de lutter contre l’isolement que produit la justice.
Ce que montrent ces derniers mois, c’est que lorsque ces réflexes manquent, la justice a les mains libres pour nous en mettre plein la gueule.
Pour que tout cela ne soit pas de vains mots, commençons dès maintenant à proposer des lieux pour que se rencontrent et discutent les inculpés, ceux du 1er mai, ceux d’avant et tous ceux qui pourraient le devenir.
Cet article / page a pour but d’accueillir des comptes rendus de défense pratiques de procès.
Faisons tourner les numéros d’écrous (si les intéressés sont d’accord) pour leur envoyer des lettres.
Et parce que la meilleure défense, c’est l’attaque, en attendant les rendez-vous des 21 et 23 mai au TGI pour les renvois des procès du 1er mai, continuons à nous en prendre, aussi bien par les mots que par les actes, aux rouages de cette machine à broyer des vies.
Crève l’état, Nik les procs, Nik la justice.
Des allergiques à l’incarcération
souslescrachatsleproc@riseup.net
Infos importantes : Tout ce qui sera envoyé aux détenus sera lu par l’Administration pénitentiaire et les juges d’instruction, ne donnez pas d’informations relatives au procès et aux personnes.